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Salia Kouyaté, la nouvelle voix d'or de la grande famille des griots Kouyaté, résolument moderne.

De naissance Burkina Faso et d'origine Guinéo-Malienne, Salia Kouyaté fut influencé dès son jeune âge par l'héritage familial. Il apprend la guitare auprès de son père musicien et griot, puis se fait rapidement remarquer pour ses talents de chanteur et percussionniste. Passionné par l'apprentissage de la musique, il se perfectionnera au chant, djembé et guitare acoustique.

Il partagera ensuite son adolescence entre le Burkina et le Mali, et n'aura de cesse de véhiculer les valeurs essentielles de son art: Générosité du partage avec un public qui découvre sa culture, ses racines et une vision de la vie à la fois proche de sa tradition et universelle, il utilise son art pour transmettre des messages de paix.

Musicien, chanteur, compositeur, son style s'oriente  vers le groove mandingue, l'afro beat et le reggae.

Ses thèmes? L'amour, l'enfance, la famille, la sagesse, la joie de vivre. Fort d'une personnalité riche et bienveillante, il s'excuse presque de nous faire du bien! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Salia Kouyaté grew up in Burkina Faso in a renowed family of musicians. He learned as a young boy how to play the guitar with his father, griot and musician himself. 

Salia will rapidly get noticed for his singing and percussionist talents. He'll share his adolescence between Burkina Faso and Mali, and will always make sure to share the essential values of his art. 

Singer, guitarist, composer, african story teller, he passes on a peace message. 

His themes? 

Love, childhood, family, wisdom, enjoyment for life.

 

"La vie est comme le vent, on ne maîtrise pas nécessairement son allure. IL faut simplement se laisser guider, se laisser emporter, semer un grain de bonheur, une goutte d'amour, qui un jour seront arbre de vie.....Alors chantons! Dansons! Jouons!"

Sa musique est à la fois empreinte du répertoire traditionnel Mandingue, de la rythmique Afro-beat, et du reggae. 



CONCERTS

Depuis 2000, il entame ses tournées en France comme à l'étranger: 

-"concerts pour la paix" en Israël et Palestine

-"World Sest INternational Festival" au côté du groupe "Les frères Koné" à Bangkok ( Thaïlande)

-Festival "Paroles de Sable" à Niamey (Niger)

-Festival "Yélen "à Bobo Dioulasso ( Burkina Faso)

-Festival "Poussin Vert" à St-Macaire-du-Bois ( Maine et Loire)

-1ère partie du concert de Tiken Jah Fakoly, Observatoire de Cergy

-1ère partie du concert des Ogres de Barback

-Nombreux concerts en province, notamment en Gironde et Ile de  France.



Salia Kouyaté se produit actuellement avec:

Piano, claviers: Nathalie Boisdet

Batterie: Eric Sodji

Guitare Solo: Michaël Avron / Seydou Zé

Guitare basse: Alain Nyamé

 

 

"Life is like the wind, you don't necessarily control its speed. 

You simply should let yourself be guided, 

blown away, sow a seed of happiness, a drop of Love, 

which one day will turn into a tree of life.....

So.....Let's sing! Let's dance! Let's play!"

 

Salia's music is a mix of the traditional manding repertoire, Afro beat rythmic and reggae. Living in France since 1998, he frequently performs in France and abroad: 

 

-Concert for peace in Israël and Palestine

-World Sest International festival, Thaïland

-Story telling festival "words of sand" Niger

-"Yelen" festival, Burkina Faso

-Festival "PLein Sud", France

 

 

 

 

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Article publié dans le LEFASO.NET

dimanche 11 mai 2014

Par Alain Donyre.

 

Salia Kouyaté : Les français découvrent une nouvelle perle de la musique africaine

 

 

 

La famille Sotigui n’est plus à présenter en Afrique et même au-delà du continent. Tous les fils et petits-fils issus de cette généalogie sont en train d’assurer pleinement et logiquement ce précieux héritage. C’est aujourd’hui au tour du jeune Salia Kouyaté, neveu de Sotigui Kouyaté, de s’illustrer merveilleusement en France.

 

 

C’est aux côtés des aînés, notamment de son père Mamadou Kouyaté, griot depuis bien connu, que l’enfant Salia s’est forgé une carrière dans la chanson. C’est en 1998 qu’il s’établit à Bordeaux, l’une des villes françaises les plus culturelles. Aujourd’hui la quarantaine à peine, Salia Kouyaté commence à titiller les célébrités dans l’Hexagone à l’instar du reggeaman Tiken Jah Fakoly avec lequel, il a donné, en levée de rideaux, un concert époustouflant à guichets fermés à l’Observatoire de Cergy en France le 30 avril 2014.

 

Ce féru du folklore issu de l’ouest du Burkina Faso, a fait étalage de toute sa classe tant vocalement que scéniquement. Il a su allier tradition et modernité dans un foisonnement artistique qui transcende les peuples du monde. Sa prestation a été unanimement saluée à telle enseigne que l’emblématique chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly a salué sa prouesse.

 

Malgré qu’il réside en France depuis plus d’une décennie, le jeune griot aux dreadlocks n’a rien perdu de son héritage musical. « Mes racines m’ont donné une forte identité, mais c’est mon esprit d’ouverture qui l’a conduit où je suis » analyse le neveu de Sotigui.

En donnant ce spectacle époustouflant ce jour du 30 avril, le natif de Djaradougou, un quartier de Bobo-Dioulasso, ne fait que conquérir davantage le cœur des mélomanes du pays de Zinedine Zidane. Pourtant, son esprit serait tourné vers son pays natal, où il souhaiterait avoir la même reconnaissance.

 

Les débuts de l’artiste en France n’auront pas été aussi roses ; il avait même rangé la musique dans un placard à un moment donné pour suivre des modules de formation en animateur professionnel pendant trois bonnes années. Les germes d’orateur étant depuis longtemps enfouis en lui, lors d’une rencontre fortuite, Salia fut coopté pour un spectacle de conte en qualité de conteur. Sa prestation, époustouflante fut elle, ne l’a pas empêché de changer de fusil de l’épaule. L’artiste a décidé plus tard de reprendre sa passion juvénile qu’est la musique.

Grâce à son grand frère Toumani Kouyaté, les festivals tant à l’intérieur du pays, la Thaïlande et Israël lui ouvrent aussitôt les portes. Forts de ses expériences très enrichissantes, Salia Kouyaté décide de prendre donc le taureau par les cornes pour enfin créer un groupe musical qu’il baptisa « Salia Kouyaté et les Folikèlaw ». Une formation qui annoncera dans les prochains mois la sortie de son premier opus qui sera intitulé « Nangasso » qui signifie en langue malinqué « Viens chez nous ».

 

Selon l’auteur, « Nangasso » reflètera son image musicale, artistique et thématique. Les instruments comme la batterie, la guitare et les claviers viennent se greffer de façon glamour aux sonorités de la kora. Un opus saupoudré de rythmes traditionnels mandingues et assaisonné par des influences contemporaines effleurant le reggae. Ces chansons sont une forte dose de thèmes pertinents et poignants qui abordent sans faux-fuyants les sujets controversés sur les coutumes ancestrales ou encore la sagesse africaine. Un clin d’œil est notamment fait sur la question genre sur les éloquentes et braves femmes issues du Vieux continent.

 

Sa prestation scénique associée à son incroyable timbre vocal a séduit le public de Cergy en France le 30 avril 2014. L’un de ses objectifs majeurs, c’est de conquérir autant le public de son pays. Des tournées africaines seraient l’aboutissement des efforts consentis en amont.

Véritable idole d’Habib Koïté, Salia souhaite emprunter son chemin et surtout mettre en pratique tous les conseils qu’il a reçus de sa part. C’est en défenseur acharné du live que Salia Kouyaté condamne avec la plus grande énergie, le playback, qu’il a traité de honte pour la musique.

Profondément impliqué dans l’humanitaire, le jeune griot est préoccupé par la situation des enfants de la rue dans son pays notamment à Ouagadougou, la capitale. Il a pu toucher du doigt les réalités du phénomène et entend fonder une association pour pallier cette insuffisante.

 

Alain DONYRE

Collaborateur en France pour

Lefaso.net

 

 

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